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BD biographique

Sophie Germain, la mathématicienne autodidacte

de Santi SELVI et ZARZO

mercredi 12 mars 2025, par SM

Ce livre dépeint le parcours d’une jeune femme obligée de prendre l’identité d’un homme pour accéder à des études scientifiques qui la passionnent et dans lesquelles elle est capable de briller. On y montre l’importance du soutien familial pour l’éclosion d’une vocation, la nécessaire ténacité des filles pour atteindre des objectifs intellectuels interdits en son temps (Sophie apprend le latin et les maths en autodidacte). Sophie Germain était une pionnière "à l’abordage" des institutions comme l’École polytechnique et l’Académie des sciences réservés aux hommes.

Sophie Germain, la mathématicienne autodidacte
Scénario : Santi SELVI
Dessin : ZARZO
Bang ediciones, collection Mamut savant, 2025
ISBN 978-8413715384

Genre : BD biographique
Public : à partir du collège

Une femme à l’assaut de l’École polytechnique

Cette BD biographique retrace le parcours scientifique de Sophie Germain, de son adolescence à sa mort. On découvre une femme passionnée, tenace et brillante dans son étude des mathématiques, en dépit des obstacles liés à son genre.
Dans une France en pleine ébullition révolutionnaire, Sophie Germain est une adolescente confinée chez elle à Paris. Elle s’occupe en lisant énormément, et finit par se prendre de passion pour les mathématiques, grâce à la figure d’Archimède et à un livre du mathématicien Montucla. D’abord réticent, son père va finalement la pousser à continuer d’étudier en autonomie. Le drame de Sophie : les cours de l’École polytechnique sont réservés aux jeunes hommes. Pugnace et brillante, Sophie récupère les polycopiés et rend ses travaux par correspondance en usurpant l’identité d’un homme. La supercherie est successivement découverte par deux illustres mathématiciens, Louis-Joseph Lagrange et Carl Friedrich Gauss qui s’émerveillent de la qualité de ses travaux. Elle s’intéresse et contribue à plusieurs domaines mathématiques : l’algèbre, l’arithmétique et les mouvements vibratoires sur une surface élastique. Elle propose plusieurs contributions à l’Académie des sciences sur ces phénomènes élastiques, d’abord refusées puis couronnées d’un prix.
Nouveauté pour cette collection de BD, quelques pages d’épilogue sortent de l’époque de l’héroïne et mettent en scène des collégiens d’aujourd’hui, en visite à la Tour Eiffel. Ils sont à la recherche (vaine) du nom de Sophie sur l’édifice, au côté des scientifiques masculins et sont choqués de cet « oubli » discriminatoire.


lire le début sur le site de l’éditeur

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